On parle souvent de Bruges, Gand ou encore d’Anvers comme les plus belles villes flamandes. Et pourtant Leuven nous a révélé bien des trésors.
C’est en train que nous avons rejoins la ville universitaire de Leuven, le samedi 25 février 2023. Notre journée a débuté par la visite de l’exposition Albâtre au Musée M.
Cette exposition a été le fruit d’une collaboration entre le Musée M de Leuven et le Louvre de Paris. Après cinq années de travail, elle a pu voir le jour et nous n’avons pas été déçus. Des pièces somptueuses, détaillées avec enthousiasme et passion par notre guide, nous ont permis de saisir les particularités de l’albâtre, un matériau souvent confondu avec le marbre. Nos membres étaient si envouté.e.s qu’ils/elles n’ont pas hésité à empiéter sur leur temps libre de midi pour profiter plus longtemps de l’exposition.
Ensuite, c’est un peu pressé.e.s par le temps que nos membres ont mangé une petite restauration rapide sur le temps de midi avant de se rassembler devant l’Hôtel de ville, lieu de départ de notre visite guidée sur les lieux emblématiques de Leuven.
Cette visite guidée a été prestée par un Louvaniste, de pure souche, mais un peu « olé-olé » ! En effet, nous ne pouvons lui reprocher de connaître sa ville sur le bout des doigts mais notre guide a davantage choisi la quantité de lieux à nous dévoiler que la qualité de ses commentaires, parfois un peu sommaires. Le clou de la visite : un crochet et une promenade très appréciée dans le Grand Béguinage, une merveille.
Nous avons terminé la journée par un verre de l’amitié – de la Stella (bière créée à Leuven) pour la plupart – sur la place de la gare dans une vieille brasserie typique.
Qu’avons-nous retenu ?
Il serait difficile de citer toutes les choses apprises durant la visite de l’exposition albâtre. Nous sommes toutefois capables à présent de distinguer à l’œil nu l’albâtre du marbre. De plus, la visite s’est voulue très éclectique. La guide a certes insisté sur les différences entre les deux matériaux et sur les particularité de l’albâtre, mais elle a également insisté sur l’iconographie et la symbolique des différentes pièces : des histoires racontées à travers l’albâtre. Enfin, nous avons également pu comprendre les enjeux et les difficultés rencontrées par le Musée pour mettre sur pied une telle exposition. Entre les problèmes d’assurances, le transport des œuvres, leur installation – car il n’est pas simple de fixer sur un mur une pièce de 650 kilos ! – etc. nous comprenons que les étapes post exposition, comme le démontage ou le rapatriement des œuvres, font elles aussi partie de l’aventure.
Quant à la visite guidée, celle-ci a connu deux ambiances. D’une part les nostalgiques qui ont étudié à la KUL durant leur jeunesse, et d’autre part, les initiés qui découvraient pour la première fois cette petite ville flamande à l’histoire chargée : une visite rythmée entre souvenirs et découvertes.
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