JEUDI 14 MARS 2024
Enfin du soleil ! Le jeudi 14 mars, nous avons visité la jolie ville de Malines sous une belle lumière printanière.
En matinée :
Pour commencer cette belle journée en force, nous avons eu la chance de visiter la Manufacture royale de tapisserie. Installée dans l’ancienne abbaye de Tongerlo, la Manufacture existe depuis 1889 et a su faire perdurer la tradition flamande dans le domaine du tissage. Bien qu’aujourd’hui, la Manufacture ne produit plus de nouvelle tapisserie, elle reste néanmoins la référence en matière de conservation et de restauration de tapisseries anciennes et peut se venter de travailler avec les plus grands musées du monde.
Au cours de cette visite privée et guidée, nous avons eu la plaisir d’assister à une démonstration d’une professionnelle sur un métier à tisser et comprendre ainsi les étapes du processus de tissage. Nous avons ensuite déambulé dans les différentes salles, du rez-de-chaussée jusqu’au grenier pour découvrir de somptueuses tapisseries de différents style et de différentes époques.
À la fin de la visite, chacun·e était unanime : quelle chance d’avoir pu visiter cet endroit dans ces conditions ! Malheureusement, les photos n’étaient pas autorisées à l’intérieur du site.
L’après-midi :
Après du temps libre pour se ravitailler, nous avons partagé le verre de l’amitié sur la grand place avant de se rendre au musée du jouet. La collection de ce dernier était particulièrement importante et nous a replongé en enfance : Lego, Playmobil, jouets en bois, poupées, marionnettes, jeux de loi, petits trains ou petites voitures, etc. Il y en avait pour tous les goûts.
Qu’avons-nous retenu ?
L’art de la tapisserie exige un savoir-faire d’orfèvre et beaucoup de précisions. Le ou la tisserand·e travaille les fils de chaine à l’horizontal et au revers du tissu en suivant le modèle d’un carton dessiné par un artiste. Les travailleurs aguerris et expérimentés produisent en moyenne l’équivalent de la surface d’une main par jour. Patience donc… À l’origine, la tapisserie servait en partie à montrer ces richesses aux invités mais cet art d’apparat a su évoluer pour obtenir ses lettres de noblesse. Ainsi, les bordures des tapisserie se sont développées au fil du temps pour devenir le cadre à part entière d’une œuvre d’art, un cadre de tissu décoré de motifs et d’ornements distingués.
Quant au musée du jouet, il ne se résume pas à un musée de divertissement. Les membres de l’ARC ont souvent évoqué le comportement des enfants d’antan, capables d’imaginer et d’inventer des histoires sans fin. Le slogan de Playmobil n’est-il pas Playmobil en avant les histoire ? Espérons que l’invasion du numérique ne freine pas l’esprit vif et inventif des plus jeunes générations. À contrario, le musée retrace aussi l’histoire de ces jouets qui certes, évoluent dans leur style et dans leur présentation mais conservent le même pouvoir : amuser, divertir, jouer !
