Ce samedi 30 septembre, les membres de l’ARC ont mis le cap sur Roubaix, une ancienne puissance industrielle qui a su se réinventer pour devenir une ville d’art et d’histoire passionnante.
Le programme de la matinée a été tissé sur le fil de brique : un fil de couleur bleue, tracé à même le sol et qui nous a mené le long des lieux emblématiques de la ville (monuments, curiosités, églises, hôtel de ville, industries réaffectées, places, etc.).
Après une pause déjeuner bien appréciée, deux visites guidées étaient planifiées l’après-midi. Tout d’abord, la Villa Cavrois qui a su séduire l’ensemble des participant·e·s, même celles et ceux a priori plus réticent·e·s par rapport à l’architecture moderne. Ensuite, que dire de la Piscine de Roubaix si ce n’est que nous aurions aimé en profiter davantage tant le lieu était intéressant.
Qu’avons-nous retenu ?
Roubaix est une ville qui a su rebondir à un moment charnière de son histoire pour conserver son patrimoine industriel et le transformer en lui attribuant d’autres fonctions. Ainsi, Roubaix n’efface en rien son histoire et ce passé industriel qui a fait de la ville une référence mondiale dans le domaine du textile. Dans le même ordre d’idée, Roubaix est aussi devenu un exemple à suivre dans la réaffectation d’anciens bâtiments en lieux culturels et/ou de loisirs. Il aurait été dommage d’oublier ce pan de l’histoire dont les roubaisiens et roubaisiennes sont si fiers, encore aujourd’hui.
La Villa Cavrois a manifestement été le coup de cœur de notre journée. Beaucoup ne connaissaient pas son existence et aujourd’hui recommandent sa visite. Son architecture linéaire, ses volumes, ses rythmes, sa décoration, ses couleurs, son mobilier et son parc ont donné à plus d’un·e l’envie de s’y installer. Nous retiendrons aussi la politique de restauration du mobilier fastidieuse mais particulièrement prometteuse.
Quant à la Piscine de Roubaix, elle reste l’un des joyaux de la ville. Sa transformation en musée – par le même architecte que le musée d’Orsay – est une véritable réussite. La scénographique et les multiples références au monde aquatique participent également au succès de ce lieu.
Nous avons cependant relevé une petite curiosité sur la politique d’exposition. En effet, le choix pour l’iconostase et la surabondance d’œuvres d’art exposées. On se croirait en effet dans un musée du XIXe siècle où chaque recoin est utilisé. Ne vaudrait-il pas mieux limiter la sélection et mettre plus en valeur une sélection d’œuvres ?
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