Du Louvre Lens au Beffroi d’Arras

Moins célèbre que son homonyme parisien, le musée du Louvre Lens, inauguré en décembre 2012 est tout aussi intéressant. Le samedi 15 avril 2023, les membres de l’ARC-Namur ont visité ce « nouveau Louvre« .

Après deux heures d’autocar, nous sommes arrivés à Lens vers 10h20. Une petite marche dans le parc plus tard, le temps d’admirer la splendide architecture du musée, et après un rapide crochet au vestiaire, les membres ont pu assister à une visite guidée de « La Galerie du Temps », la collection permanente. Cette visite a été donnée par une guide passionnante et passionnée qui n’a pas manqué de mettre en avant l’intelligence de la scénographie à travers une sélection pertinente d’œuvres d’art.

Après cette visite, les membres ont bénéficié de 45 minutes de temps libre, l’occasion pour eux de refaire un tour dans le musée, de se balader dans le parc ou encore de faire un arrêt à la boutique, un passage toujours demandé et apprécié !

Ensuite, nous avons quitté le Louvre Lens pour la ville d’Arras qui se situe à une vingtaine de kilomètres. Là-bas, sur la Grand Place, nous avons dégusté un délicieux repas au restaurant « The French House » en toute convivialité.

L’après-midi, les membres ont pu se promener librement dans la ville et découvrir ses lieux emblématiques (l’Hôtel de ville, le Beffroi, la Place des Héros, la maison Robespierre, l’Abbaye Saint-Vaast, etc.) à l’aide de leur guide du visiteur personnalisé.

Tandis que certain.e.s ont multiplié des visites culturelles, d’autres ont simplement préféré profiter du beau temps pour boire un verre en terrasse, faire du shopping ou déguster des pâtisseries arrageoises. Parce que oui, il n’y a pas que des beaux monuments à Arras, il y a aussi quelques gourmandises typiques telles que « Les cœurs en pain d’épice » ou « Les rats en chocolat ».

En fin de journée les participant.e.s se sont retrouvé.e.s pour partager le verre de l’amitié au café « Le bureau », un moment toujours agréable pour clôturer la journée avant de reprendre la route pour la Belgique.


Qu’avons-nous retenu?

Le Louvre Lens :

Au-delà de la visite guidée, les membres ont été particulièrement intrigués (positivement !) par le caractère inédit de la scénographie.

En effet, celle-ci est organisée comme un espace ouvert où le visiteur se promène et contemple les œuvres en traversant le temps, depuis la Préhistoire jusqu’à l’Epoque contemporaine.

Cette chronologie « pas à pas » est dépouillée de toute décoration afin que l’œil du visiteur se concentre uniquement sur les œuvres. Avoir un guide dans ce genre de musée est une véritable plus-value car on comprend les tenants et aboutissants d’une telle mise en scène. Sans un.e guide, le risque serait d’errer aléatoirement entre les œuvres.

Cette galerie du temps est donc en quelque sorte une réduction minimaliste du Louvre de Paris. D’ailleurs, la plupart des oeuvres du Louvre Lens appartiennent au Louvre parisien. Rappelons que l’enjeu initial du projet de ce nouveau Louvre était de donner accès aux collections nationales à une autre région : celle dite des Corons et du Nord.

Cette visite instructive et cette belle découverte ont séduit nos membres qui planifient déjà d’y revenir. Pourquoi pas durant l’été quand la nature du parc se dévoilera sous son meilleur jour ?

Arras :

Arras représente parfaitement l’architecture des villes françaises du Nord. Bien qu’Arras n’est pas la première ville qui vienne à l’esprit lors ce que l’ont pense au tourisme en France, Arras cache des beautés artistiques trop peu connues : de belles places, des objets folkloriques, des monuments remarquables, etc. Autrement dit, il y a quantité de choses à découvrir à Arras et ce, malgré, la petite taille de la ville.

En outre, la ville est chargée d’histoire. Très active dés le Moyen-Âge, Arras s’est fait connaître dans toute l’Europe grâce à ses tapisseries et ses textiles. De plus de grands noms de l’Histoire y sont passés : Charles Quint, Louis XIV ou encore Robespierre.

Plus récemment, Arras a subit de lourds dégâts durant la Première Guerre mondiale. En effet, plus de 2/3 de la ville ont été détruits, obligeant les habitant à vivre sous terre dans les boves, et même si quelques stigmates de la guerre persistent, la reconstruction de la ville est une véritable réussite. On en oublierait presque ce qu’il s’est passé…

Arras est donc une ville complète, intéressante et où il fait bon vivre.